La violence à l’égard des enfants… une campagne intéressante
Une publicité sur une chaine de télévision témoigne de la violence d’une mère à l’égard de sa fille. Cette scène doit toucher plus d’une mère, et beaucoup de parents...
La grand-mère assiste à l’acte violent de sa fille sur sa petite fille. Elle se revoit dans sa propre fille et s’en excuse auprès d’elle...
Au cours d’une Emission intitulée : « Trois générations » un journaliste demande à la psychiatre parlant au nom de cette Fondation luttant contre la violence sur l’enfant :
- « Le fait de montrer cette violence ne risque-t-il pas de culpabiliser les mères ? »
La psychiatre à pour réponse étonnante, en tout cas ambigüe, celle de dire que :
- « Cela n’a aucune importance ! » Pour qui ? comment ça ?
Au regard de la PSII même si la violence a multiples facettes :
La violence en elle-même est une culpabilité inconsciente qui s’exprime sous forme de gestes incontrôlés et incontrôlables, des paroles assassines, d’autodestruction, de rejet, de mépris, d’abus de pouvoir, d’autoritarisme, de castration, de prendre toute la place, dans l’omniprésence, de parler ou penser pour l’autre, de l’ignorer…
La PSII dans sa démarche considère la réponse de cette psychiatre pouvant être interprétée comme une agression inconsciente de plus et correspondre à une projection de cette femme à l’égard de ces mères en difficulté.
Cette réponse est-elle une simple provocation pour faire réagir ces mères?
Cette réponse de la thérapeute méritait une explication plutôt que de laisser les mères suspendues à cette réponse.
La violence dans sa manifestation a toute son importance. C’est aussi un appel au secours !
L’effet immédiat de la PSII :
L’expression de cette violence permet au thérapeute formé et sensibilisé par la PSII d’en découvrir l’expression cachée. La symbolique manifestée et conscientisée amène la personne à ressentir et à visualiser en même moment l’information cruciale du traumatisme programmé et si souvent occulté.
N’oublions pas que toute forme de violence est avant tout une souffrance, ressentie à l’origine dans le corps, gardée en mémoire dans l’organe, le sang, le cerveau, etc.
Cette recherche profonde demande très peu de temps. Elle a pour résultat de conscientiser la culpabilité donc la souffrance. Une fois extirpée, cette violence exprimée responsabilise la mère dans sa propre violence mais ne l’accable pas. Une fois se travail effectué, la mère ou l’individu en général ne veut plus se faire violence et ne plus la faire supporter aux autres.
L’intégration est très importante :
Sans effort, la mère, ou l’individu intègre et ressent son geste qui correspondait à une structure programmée. Seule cette prise de conscience du ressenti et du mental vécus en complémentarité lui permet d’agir autrement. Cette violence reproduite n’est plus la sienne mais bien une structure absorbée à l’origine.
Longtemps, cette violence lui a fait croire que c’était sa vie et qu’il était difficile de s’en débarrasser.
Les mères souffrent de cette violence projetée sur leurs enfants et culpabilisent. Il est vrai qu’il est plus facile de simplement redonner ce que l’on a reçu.
Autres formes de violences :
Le contraire d’une violence gestuelle peut se manifester chez une mère par une absence d’éducation de ses parents et elle la reproduit alors sur l’enfant. Pourquoi ?
Elle craint avant tout de redonner cette violence reçue à l’origine. Par compensation, elle devient soit une mère laxiste ou violente à son tour, ou demande au père ou à une autre personne de l’être à sa place.
D’où vient le laxisme grandissant des parents :
Ce n’est pas pour autant un choix de leur part mais plutôt la seule protection qu’ils mettent en place pour éviter de faire subir la même chose à leur enfant.
Cette mère, ces parents confondent leur histoire à celle de leur enfant.
Comment la mère, les parents dans leur ignorance et leur confusion inconsciente peuvent-ils éduquer leur enfant puisqu’ils confondent la vie qui fut la leur transmise par leur généalogie avec celle de leur enfant ?
Le rôle du père dans cette violence :
C’est un cercle vicieux si le père ne sait pas poser les limites nécessaires aux structures d’enfermements de la mère.... Comment voulez-vous que cela soit facile pour lui ? Puisque lui-même est passé dans les structures de sa mère.
Le père dont le rôle est de faire respecter l’éducation de la mère souvent dans l’autoritarisme ou absent renforcera ce manque de repères chez l’enfant.
Les interdits restent le seul recours. La parole vraie et spontanée, juste manque aux parents empêtrés dans leur propre histoire. L’interdit est un parfait miroir à transgresser et renforce la violence. L’interdit ne responsabilise pas l’individu.
Cette nouvelle éducation des parents proposée par la PSII doit surtout les déculpabiliser de leurs structures inconscientes et non les accabler.
Sinon la violence des parents devient la violence des enfants.
Servons nous de cette information de violence sous toutes ses formes non pas pour enfoncer l’être humain dedans, ou le maintenir en suspend mais lui montrer qu’il est possible de repérer son origine. Celle-ci apprivoisée permet de se réconcilier avec. En faire son alliée, c’est redevenir maître de soi-même au détriment de la violence.
La violence n’ayant plus de quoi manger, elle vous quittera !
La résistance et la culpabilisation maintiennent la structure et l’enkystent plus profondément.