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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 16:52

La violence à l’égard des enfants… une campagne intéressante

Une publicité sur une chaine de télévision témoigne de la violence d’une mère à l’égard de sa fille.  Cette  scène doit toucher plus d’une mère, et beaucoup de parents...

La grand-mère assiste à l’acte violent de sa fille sur sa petite fille. Elle se revoit dans sa propre fille et s’en excuse auprès d’elle...

Au cours d’une Emission intitulée : « Trois générations »  un journaliste demande à la psychiatre parlant au nom de cette Fondation luttant contre la violence sur l’enfant :

-          «  Le fait de montrer cette violence ne risque-t-il pas de culpabiliser les mères ? »

La psychiatre à pour réponse étonnante, en tout cas ambigüe, celle de  dire que :

-          « Cela n’a aucune importance ! » Pour qui ? comment ça ?

Au regard de la PSII  même si la violence a multiples facettes :

La violence en elle-même est une culpabilité inconsciente qui s’exprime sous forme de gestes incontrôlés et incontrôlables, des paroles assassines,  d’autodestruction, de rejet, de mépris, d’abus de pouvoir, d’autoritarisme, de castration, de prendre toute la place, dans l’omniprésence, de parler ou penser pour l’autre, de l’ignorer…

La PSII dans sa démarche considère la réponse de cette psychiatre pouvant être interprétée comme une agression inconsciente de plus et correspondre à une projection  de cette femme à l’égard de ces mères en difficulté.

Cette réponse est-elle une simple provocation pour faire réagir ces mères?

Cette réponse de la thérapeute méritait une explication plutôt que de laisser les mères suspendues à cette réponse.

La violence dans sa manifestation a toute son importance. C’est aussi un appel au secours ! 

L’effet immédiat de la PSII :

L’expression de cette violence permet au thérapeute formé et sensibilisé par la PSII d’en découvrir l’expression cachée. La symbolique manifestée et conscientisée amène la personne à ressentir et à visualiser en même moment l’information cruciale du traumatisme programmé et si souvent occulté.  

N’oublions pas que toute forme de violence est avant tout une souffrance, ressentie à l’origine dans le corps, gardée en mémoire dans l’organe, le sang, le cerveau, etc.

Cette recherche profonde demande très peu de temps. Elle a pour résultat de conscientiser la culpabilité donc la souffrance. Une fois extirpée, cette violence exprimée responsabilise la mère dans sa propre violence mais ne l’accable pas. Une fois se travail effectué, la mère ou l’individu en général ne veut plus se faire violence et ne plus la faire supporter aux autres.   

L’intégration est très importante :

Sans effort, la mère, ou l’individu intègre et ressent son geste qui correspondait à une structure programmée.  Seule cette prise de conscience du ressenti et du mental vécus en complémentarité lui permet d’agir autrement. Cette violence reproduite n’est plus la sienne mais bien une structure absorbée à l’origine.

Longtemps, cette violence lui a fait croire que c’était sa vie et qu’il était difficile de s’en débarrasser.  

Les mères souffrent de cette violence projetée sur leurs enfants et culpabilisent. Il est vrai qu’il est plus facile de simplement redonner ce que l’on a reçu.

Autres formes de violences :

Le contraire d’une violence gestuelle peut se manifester chez une mère par une absence d’éducation de ses parents et elle la reproduit alors sur l’enfant. Pourquoi ?

Elle craint avant tout de redonner cette violence reçue à l’origine. Par compensation, elle devient soit une mère laxiste ou violente à son tour, ou demande au père ou à une autre personne de l’être à sa place.

D’où vient le laxisme grandissant des parents :

Ce  n’est pas pour autant un choix de leur part mais plutôt la seule protection qu’ils mettent en place pour éviter de faire subir la même chose à leur enfant.

Cette mère, ces parents confondent leur histoire à celle de leur enfant.

Comment la mère, les parents dans leur ignorance et leur confusion inconsciente peuvent-ils éduquer leur enfant puisqu’ils confondent la vie qui fut la leur transmise par leur généalogie avec celle de leur enfant ?

Le rôle du père dans cette violence :

C’est un cercle vicieux si le père ne sait pas poser les limites nécessaires aux structures d’enfermements de la mère.... Comment voulez-vous que cela soit facile pour lui ? Puisque lui-même est passé dans les structures de sa mère.

Le père dont le rôle est de faire respecter l’éducation de la mère souvent dans l’autoritarisme ou absent renforcera ce manque de repères chez l’enfant.

Les interdits restent le seul recours. La parole vraie et spontanée, juste manque aux parents empêtrés dans leur propre histoire. L’interdit est un parfait miroir à transgresser et renforce la violence. L’interdit ne responsabilise pas l’individu.

Cette nouvelle éducation des parents proposée par la PSII doit surtout les déculpabiliser de leurs structures inconscientes et non les accabler.

 Sinon la violence des parents devient la violence des enfants.

Servons nous de cette information de  violence sous toutes ses formes non pas pour enfoncer  l’être humain dedans, ou le maintenir en suspend mais lui montrer qu’il est possible de repérer son origine. Celle-ci apprivoisée permet de se réconcilier avec. En faire son alliée, c’est redevenir maître de soi-même au détriment de la violence.

La violence n’ayant plus de quoi manger, elle vous quittera !

La résistance et la culpabilisation maintiennent la structure et l’enkystent plus profondément.

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commentaires

V
<br /> Bonjour,<br /> A la lecture de cet article, je ne peux m'empêcher de me questionner sur la violence de notre société,sur nos propres violence, sur celles de nos structures d'une manière globale mais aussi et plus<br /> précisément sur le phénomène de l'emprisonnement. Comment peut-on parler de réinsertion quand on laisse les déliquants sans vraie réponse face à leurs violences ? La justice est sensée isoler les<br /> individus qui ont transgressé la loi et les condamne à purger un peine d'incarcération plus ou moins longue en fonction du délit et protéger les victimes. Que répare réellement cette répression ?<br /> Car si on induit la notion de responsabilité des individus quelqu'ils soient, à quel moment la société a -t-elle projeté cette notion de violence pour que certains soient amenés à projeter à leur<br /> tour autant de violence ? Je pense que la PSII peut aider ces êtres humains à retrouver leur dignité en leur permettant d'identifier l'origine de la violence qui les a fait basculer à leur tour<br /> dans une violence bien souvent décuplée par rapport à celle qu'ils on vécue, ressentie dans leur individualité, leur chair, leur schéma cellulaire. L'acte reste répressible mais faire jour sur ce<br /> qui a réellement engendré ce passage à l'acte donne une vraie liberté. Ainsi cette personne pourra purger sa peine non plus dans une forme de culpabilité renforcée par l'incarcération mais vivre<br /> cette période d'isolement pour se reconstruire véritablement en ce libérant de cette souffrance donc de sa violence...<br /> <br /> <br />
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